Conférence : Peuples superflus, Great Reset et ingénierie sociale

Conférence en ligne : « Peuples superflus, Great Reset et ingénierie sociale »

Le Grand Recommencement (Great Reset) annoncé par Klaus Schwab, fondateur du forum de Davos et ancien membre directeur du groupe de Bilderberg, se présente comme une réinitialisation du monde et de l’espèce humaine. Son objectif à demi avoué consiste à mettre fin à l’humain pour nous faire entrer de plein pied dans l’ère du transhumain. Ce projet repose essentiellement sur ce que les philosophes de la postmodernité appellent l’hyper-réalité, c’est-à-dire une réalité virtuelle composée de représentations mensongères ou fictives, soutenues par les médias et l’informatique, et qui tente de se superposer entièrement à la réalité réelle composée de faits physiques et matériels. Ainsi, une « crise sanitaire » sans gravité réelle mais amplifiée par les médias sert de prétexte à lancer un processus de démolition contrôlée de l’économie et de la vie en général afin de les adapter à un système de contrôle cybernétique, informatique, numérique présenté comme la seule sortie de secours et le seul remède à la crise. C’est le choc des titans. Le virtuel essaye de remplacer le réel. La carte essaye de remplacer le territoire.
La première partie de l’intervention consistera en un exposé théorique de la situation. La deuxième partie, si possible avec interaction des auditeurs, posera la question « Que faire ? » Des méthodes d’action seront proposées, reprenant les techniques d’ingénierie sociale négative des révolutions colorées théorisées par Gene Sharp et appliquées par les réseaux Soros, mais pour les retourner contre le système dominant dans une contre ingénierie sociale positive. Ces méthodes d’action vont tout azimut, sur les réseaux sociaux, avec la Memetic Warfare, « guerre mémétique », mais aussi dans le réel, tractage, boîtage, sit-in filmés pour obliger les fonctionnaires de police à nous déloger, manifestations éclairs (flash mobs), etc.

Né en 1972, Lucien Cerise a une formation en sciences humaines et sociales, avec une spécialisation dans le langage et l’épistémologie. Venu sur le tard à la politique, il comprend à l’occasion du référendum de 2005 que la question de la souveraineté nationale est essentielle. Poussant sa réflexion plus loin, il s’intéresse aux notions de frontière et de limite, aussi bien dans le champ politique que dans les domaines psychologique, éthique et comportemental.

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